Mosaïque de paysages organisés autour de la vallée de l’Irrawaddy, mosaïque ethnique qui allie ou oppose Birmans, Môns, Padaungs, Shans et autres Arakanais, mosaïque de religions ancestrales, vouée au culte des Nats qui siègent au mont Popa sous la protection bienveillante et toute-puissante du bouddhisme Theravada, la Birmanie connut au cours des siècles maints royaumes brillants.
Pagan fut prise par les Mongols en 1302 : de la ville ne subsistent que les deux mille deux cents pagodes, épargnées par les envahisseurs également bouddhistes ; et si le temps et l’oubli parachevèrent l’œuvre des hommes, Pagan reste cependant l’un des sites les plus envoûtants de notre planète…
En 1857, le roi Mindon fonda Mandalay, un vaste palais royal et d’innombrables pagodes. Ancienne capitale, Rangoon est dominée par l’immense cloche d’or du stupa de la Shwedagon. Le cœur de la ville est ici, l’âme des Birmans aussi, beaucoup plus que dans les quelques façades héritées du colonialisme britannique qui contrôla le pays au XIXe siècle. Mais la Birmanie est aussi un monde hors du temps, fait de légendes vivantes, de marchés colorés, de paysages de lumière, de sourires d’enfants…
Pagodes recouvertes de feuilles d’or, chaînes de montagne ou sites lacustres ,chaque lieu porte l’empreinte du bouddhisme qui rythme la vie de tous les jours.
L’intérieur des terres, au nord, se partage entre rizières et forêts tropicales. Les plaines du centre du pays sont traversées par plusieurs grands fleuves, tandis qu’à l’est, le long de la frontière thaïlandaise, se dressent de hauts reliefs montagneux.